Les 5 erreurs qui coûtent cher en maintenance 

Mise à jour le 24 décembre 2025

La maintenance des établissements recevant du public est un sujet impactant. Elle concerne à la fois la sécurité des personnes, la conformité réglementaire et la continuité d’exploitation des bâtiments.

Qu’il s’agisse d’un établissement scolaire, d’un hôpital, d’un centre commercial, d’un équipement sportif ou d’un bâtiment administratif, les exigences sont élevées. Les installations techniques sont nombreuses, les contrôles obligatoires fréquents et les marges d’erreur très faibles.

Vous le savez, certaines erreurs de gestion de la maintenance reviennent régulièrement. Elles paraissent anodines au départ, mais finissent par générer des coûts importants, des risques juridiques et des interruptions d’activité.

Dans cet article, découvrez quelles sont les erreurs que vous commettez peut-être et qui finissent par vous coûter cher.

Reporter la maintenance préventive et réglementaire

Dans de nombreux ERP, la maintenance préventive est encore perçue comme une contrainte. Lorsqu’aucun dysfonctionnement n’est visible, les interventions sont reportées, voire annulées car on considère que le problème peut attendre.

Pourtant, la maintenance préventive est la base de la sécurité des établissements. Elle permet de vérifier l’état des installations électriques, des systèmes de sécurité incendie, des équipements de ventilation, des ascenseurs ou des dispositifs d’accessibilité.

Reporter ces actions expose l’établissement à des pannes, à des interventions d’urgence coûteuses et à des non conformités lors des contrôles. Dans le pire des cas, cela peut conduire à des mises en demeure, des fermetures temporaires ou des sanctions administratives.

Dans un ERP, la maintenance préventive n’est pas une option. Elle est une obligation réglementaire et un levier de maîtrise des coûts. Si vous anticipez les pannes, vous ne les subissez plus.

Piloter la maintenance sans indicateurs fiables

La gestion de la maintenance repose encore trop souvent sur une approche réactive. Les incidents sont traités lorsqu’ils surviennent, sans analyse globale de la performance des équipements et des interventions.

Sans indicateurs de suivi, il est difficile de prioriser les actions et d’identifier les points de fragilité. Fréquence des pannes, délais d’intervention, taux de conformité des contrôles, récurrence des incidents par équipement sont pourtant des données clés.

L’absence de pilotage par les indicateurs conduit à une maintenance subie. Les budgets sont consommés sans réelle visibilité sur leur efficacité, et les décisions reposent davantage sur l’urgence que sur l’analyse.

Suivre les bons indicateurs permet au contraire d’anticiper, de sécuriser les installations et de justifier les choix auprès des directions et des autorités. 

Gérer la maintenance sans outils digitaux adaptés

Dans de nombreux établissements recevant du public, la maintenance est encore gérée à l’aide de documents papier, de tableaux partagés ou de fichiers non centralisés.

Cette organisation fragilise la traçabilité des interventions et complique le suivi des obligations réglementaires. En cas de contrôle ou d’incident, retrouver l’historique des actions peut devenir un véritable défi.

La digitalisation de la maintenance permet de centraliser les données, de structurer les processus et de sécuriser les informations. Les interventions sont tracées, les échéances automatisées et les documents réglementaires accessibles en quelques clics.

Au delà du gain de temps, c’est un moyen de fiabiliser la gestion de votre établissement et de réduire les risques liés aux oublis ou aux erreurs humaines. 

Concevoir la maintenance sans tenir compte des usages réels du bâtiment

Un ERP est un lieu vivant, occupé par du public, des agents et des prestataires. La maintenance ne peut pas être pensée uniquement sur le papier.

Lorsque les contraintes sont ignorées, les interventions deviennent difficiles à réaliser. Accès restreints, horaires inadaptés, informations incomplètes ou équipements mal identifiés génèrent des retards et des erreurs.

Prendre en compte le quotidien des équipes et les usages du bâtiment permet d’adapter les plans de maintenance à la réalité. Cela améliore la qualité des interventions, réduit les interruptions d’activité et limite les tensions avec les usagers.

La connaissance du terrain est un facteur clé de performance pour la maintenance des établissements recevant du public.

Sous estimer l’impact d’une planification insuffisante

Dans un ERP, la planification est essentielle. Une intervention mal programmée peut perturber l’accueil du public, immobiliser des zones sensibles ou créer des situations à risque.

Sans planification structurée, les contrôles réglementaires sont réalisés dans l’urgence, les ressources sont mal réparties et les priorités deviennent floues. Cette désorganisation génère des surcoûts et fragilise la conformité globale de l’établissement.

Planifier la maintenance permet d’anticiper les échéances réglementaires, de coordonner les intervenants et de limiter l’impact sur l’exploitation. C’est aussi un moyen de lisser les charges et d’améliorer la qualité des interventions.

La maintenance de votre établissement ne se limite pas à préserver les équipements. Elle participe directement à la sécurité des personnes, à la conformité réglementaire et à la qualité d’accueil.

En évitant ces erreurs, vous passerez d’une maintenance réactive à une maintenance maîtrisée. Plus structurée, plus fiable et plus alignée avec les enjeux réglementaires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de votre maintenance ou comment vous aider à vous organiser ou optimiser vos coûts, vous pouvez nous contacter via ce lien ou alors télécharger notre kit de conformité !

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